BOXE TIME

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ALI MESSAOUD

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Ali Messaoud, souvenirs d’un chibani roi de la boxe

Venu travailler en France au début des années 60, Ali Messaoud s’est rapidement fait un nom dans le petit monde du noble art en devenant champion de France amateurs poids plume. Tout cela avant de passer professionnel et de devenir une figure du Boxing club de Metz.

 

Ali Messaoud a été un boxeur moyeuvrien de haut niveau dans les années 60. A l’occasion de l’exposition et de la conférence « De l’immigré au chibani », Ali Messaoud a évoque ses souvenirs.

« Je suis né dans le département français d’Alger, à Maison Carrée, le 1er  septembre 1945. Là-bas, j’ai pratiqué la boxe très tôt. » Il ajoute : « C’est en 1962, juste avant l’indépendance de l’Algérie, que deux oncles m’ont amené à Valenciennes, pour travailler à l’usine. J’avais un autre oncle à Moyeuvre-Grande qui a souhaité que je vienne dans cette ville… J’ai été domicilié rue Victor-Hugo à Froidcul. Je travaillais à qualité de jeune soudeur au concasseur au Grand Fonds. »

Ali Messaoud était passionné de boxe. C’est tout naturellement qu’il s’est orienté vers le club ULM de Moyeuvre-Grande, au portier du canal. Il a travaillé sous la direction (entre autres) d’Angel Colussa. Boxeur amateur, il a gagné la finale de championnat de France à Château-Thierry, en poids plume. « Je suis ensuite passé en néo-pro où j’avais plus d’adversaires. J’ai boxé en Algérie, en Suisse, en Espagne… », se souvient-il.

 

Un pro qui travaillait dur

Il est alors passé professionnel, tout en continuant à assumer son travail de soudeur au chemin de fer, puis chez Davum à Woippy. Passé au club Ring olympique de Metz, un accident de boxe lui interdit de combattre. Qu’importe, il deviendra, après un stage, entraîneur dans ce club. Club qui deviendra le BCM (Boxing club de Metz). Il y restera jusqu’à l’âge de 72 ans, il y a deux ans.

La boxe, une affaire de famille

Chez les Messaoud, la boxe est une affaire de famille. Ali a été boxeur puis entraîneur. Son épouse a été présidente du BCM de longues années. Sa fille Yasmina a pris le relais de sa maman pour plusieurs années. Elle a été secrétaire du comité régional, et présidente de la commission nationale anti-dopage. Lorsque Yasmina a cessé la présidence du BCM, c’est sa sœur Yahele – second maître dans la marine, qui a pris le relais pour plusieurs années. Alis Messaopud souligne : Je n’ai pas eu de fils, mais je ne regrette rien, mon épouse, mes filles se sont impliquées. Mes petites fille m’accompagnaient aux entraînements…

https://boxrec.com/en/proboxer/65322



13/08/2019
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